Descente En Rappel A Laven Armand Aventure 17 Laetitia Raisin RobertDescente En Rappel A Laven Armand Aventure 17 Laetitia Raisin Robert
©Descente En Rappel A Laven Armand Aventure 17 Laetitia Raisin Robert|Laetitia Raisin Robert

Visite exploration de l'Aven Armand

Comme le jour de la découverte

Une descente le long du puit naturel comme une spéléo, une première vision aérienne de la cavité, une explo à la lueur de la frontale, le tout sur les pas des découvreurs de l’Aven Armand. Une magnifique expérience empreinte d’émotion… et de sensations !

Magnifique expérience…

On ne regrette vraiment rien face à l’émotion que l’on ressent devant cette merveille naturelle.

Prête pour la spéléo ?!

Arrivée sur le grand parking de l’Aven Armand, 1ère surprise : l’accueil et le départ se font à l’écart, en limite de pâture, au bord… d’un trou ! Le petit café est le bienvenu : il est tôt et il fait frisquet sur le Causse Méjean !

Nous sommes accueillis par Edouard-Alfred Martel, inventeur de la spéléologie et illustre découvreur de cavités et par Armand Viré, père de la biospéléologie (étude des organismes cavernicoles). Enfin plutôt leur réincarnation en 2 jeunes moniteurs diplômés ! Bien dans leur personnage, ils nous plongent déjà fin XIX° – début XX°, à l’époque folle des grandes découvertes du monde souterrain.

Descente dans le puits naturel de l’aven

Me voilà assise au bord de la « bouche » de l’aven. Sous mes pieds, le vide et l’obscurité. C’est le puits naturel avec ses 75 mètres de profondeur (avant d’arriver au cœur de l’aven).
Aucun effort à la descente ; Martel et Viré s’occupent de tout !

Descente tout en douceur le long de la paroi du puits naturel. La végétation se raréfie aussi vite que la nuit gagne du terrain. C’est le moment d’allumer la frontale. Je ne sais pas si ma chair de poule provient de la fraicheur ou de l’émotion ressentie dans cette exploration des entrailles de la Terre. Les 5 sens sont en éveil mais les repères manquent dans l’obscurité.

J’imagine très bien les sensations des tout premiers explorateurs.

 

« C’est immense ! Superbe ! Une vraie forêt de pierre. Monsieur Martel, c’est splendide, il y a au moins 100 colonnes. La plus haute a bien 25 mètres. Je n’ai jamais rien vu de pareil ! » Louis Armand lors de sa 1ère exploration de l’Aven.

Descente dans le puit naturel de l'Aven Armand
Descente dans le puit naturel de l'Aven Armand
Descente dans le puit naturel de l'Aven Armand

Sous la voûte de l’Aven Armand

Tiens, je ne (res)sens plus les parois du puits autour de moi ? Pas un bruit, si ce n’est le « ploc » de quelques gouttes d’eau qui tombent. Où suis-je ?
Petit à petit, la mise en lumière (douce) dévoile les merveilles de la cavité. Waouh ! Incroyable. Me voici comme suspendue à la voûte de l’aven, à hauteur des stalactites et surplombant une forêt monumentale de stalagmites.

Emoi total devant ce chef d’œuvre de la Nature. La salle est immense, le panorama époustouflant à 360° du bout de ma corde. J’ai l’impression de voler ou de flotter dans une incroyable forêt de pierres.

C’est Louis Armand, le découvreur de l’Aven Armand (d’où son nom), qui m’accueille au terminus de cette descente. Il me faut bien quelques secondes pour retrouver mes esprits une fois sur le plancher des vaches !

Une forme ovale, 120 m de long pour 60 m de large et quasi 100 m de hauteur ; l’Aven Armand pourrait abriter Notre-Dame de Paris.

Exploration de l’aven à la seule lueur de la frontale

Nous sommes seuls dans l’Aven Armand. L’exploration commence au cœur d’une forêt vierge enchanteresse de plus de 400 stalagmites. Les jeux d’ombre et de lumière excitent l’imagination : crêpes empilées, draperies, brocolis, palmier, dindon, tigre… et la Grande Stalagmite de 30m de haut !
On se croirait vraiment dans un roman de Jules Verne : une balade féérique, impressionnante, déconcertante et captivante.

L’éclairage tamisé et les frontales nous replongent dans les conditions de la première expédition, racontées par Louis Armand lui-même (réincarné en guide) ! Les conditions de la découverte étaient bien plus sportives et hasardeuses. Chapeau bas messieurs les explorateurs !

 

« Aucune grotte connue au monde ne possède rien de semblable », écrivait Edouard-Alfred Martel devant la forêt de 400 stalagmites de l’Aven Armand.

Un retour à la surface « comme dans un rêve »

Il est l’heure de remonter à la surface. Aucune difficulté : c’est un petit funiculaire qui nous hisse au bout d’un tunnel de 200 mètres de long, jusqu’au soleil.

Direction le Spéléo-Café où nous rejoignent Martel, Armand et Viré pour nous remettre notre Certificat d’Explorateur de l’Aven Armand. Numéroté et signé par les 3 découvreurs de ce « Trésor de la Terre et du Temps ».

Avant de partir, une p’tite observation… D’un côté le petit « trou » à l’écart, entrée de l’aven. De l’autre, la sortie du funiculaire. Entre les 2, la spéléo-gare… Oh oh ?! Le parking est donc juste au-dessus de l’immense cavité de l’Aven Armand ! Incroyable aventure !

Tel une cathédrale, l’Aven Armand accueille des concerts sous roche, quelques dates dans l’année. Une expérience artistique insolite à vivre.

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