balisage Photo Retaillée.jpg

Tradition viticole autour de Compeyre

Historique, Pédestre à Compeyre
1.1 km
Pédestre
1h 30min
Facile
  • Ce circuit vous amène à la découverte d'un village perché à l'entrée de la vallée du Tarn, dont l'histoire est étroitement liée à celle de l'économie viticole.

  • Parking à l’entrée du village. Vous pouvez également faire une randonnée d’environ 3h30 au départ de ce parking. Une fontaine et des toilettes publiques se trouvent à côté de la Mairie (en face du parking).
    Vous trouverez l’ancien presbytère (expositions) au cœur du village.
  • Départ
    Compeyre
  • Dénivelé
    67.02 m
  • Documentation
    Les fichiers GPX / KML vous permettent d'exporter le tracé de votre randonnée sur votre GPS (ou autre outil de navigation)
Points d'intérêt
1 Compeyre, un village perché médiéval.
Le premier texte connu sur le village date de 937. En occitan, « Compèire » ou « Compeirès » désigne un amoncellement de pierres ou de rocs. Aux 16e -17e siècles, assiégée par les protestants millavois, elle devint Compeyre-la-Catholique.
Compeyre Vue 1900.jpg Compeyre Village 1910.jpg
2 Caves à fleurines sous les maisons
Au Moyen-âge, les vignerons de la vallée apportaient leur vin à Compeyre pour le faire bonifier dans les caves à fleurines du village. Compeyre devint ainsi un grand carrefour commercial organisant marchés et foires, dont 4 foires aux bœufs par an.
Coupe transversale cave.JPG
3 Panorama
Avant l'épidémie de phylloxéra qui détruisit le vignoble local, la vallée était couverte de vigne. Le «Gamay du Tarn» produit ici était jadis servit sur les grandes tables Européennes, y compris à la cour des Papes en Avignon.
Aujourd’hui, les vergers de cerisiers dominent le paysage, bien que quelques vignes, produisant un vin qui a obtenu l'AOC en 2011, apparaissent ça et là.
Panorama.jpg
4 La récolte d'eau
La vigne est connue pour sa résistance à la sécheresse, mais les habitants des vallées et des causses ont toujours été soucieux de la gestion de l'eau.
La construction de citernes sous les bâtiments ou l'ingénieux système des toits-citernes répondent à cette préoccupation séculaire.
Principe toit citerne.JPG
5 Porte du Valat, dite « Porte Royale »
En 1339, Compeyre devient cité royale et chef-lieu de baillage. Avec les faubourgs, elle compte alors 2500 habitants.
La Porte Royale, qui mène à la place centrale du village, était la principale porte d’entrée de la cité.
porte du Valat_porte Royale.jpg
6 Caves à vin
Degré d'humidité et température (entre 7 et 8° C) sont constants dans les caves à fleurines. Elles sont donc idéales pour la conservation et la bonification du vin.
Durant les Guerres de religion, des huguenots millavois ont attaqué le village et éventré les tonneaux : « Le vin et le sang mêlés coulaient par les calades ». Suite à cet épisode dramatique, le vin fut conservé dans des caves semi-troglodytiques construites en dehors du village.
En été, des visites des Caves d'Entre-deux-Monts (commune de Rivière-sur-Tarn) sont organisées.
caves à vin 2.jpg caves à vin 1.jpg
7 Maison natale de Mère Anastasie
A droite des caves, se trouve la maison natale d’Alexandrine CONDUCHÉ (1833 - 1878), en religion Mère Anastasie. Elle fonda la Congrégation des Dominicaines du Très Saint-Rosaire à Monteils en Aveyron. Cette congrégation compte encore des communautés en Afrique et en Asie. La maison est toujours habitée par une sœur.
Mere anastasie.jpg
8 Vestiges du fort primitif et poterne
Au niveau des vestiges du fort primitif, la poterne mène à la maison du guetteur, au-dessus de la muraille. Au cours de la Guerre de Cent Ans (14e siècle), une triple enceinte est érigée. En 1369, la garnison anglaise, assiégée dans la citadelle, doit abandonner le village aux troupes du roi de France. Le renfort de 4000 soldats anglais n'y changea rien.
Poterne.jpg Fortifications.jpg
9 Château
Il fut érigé en 1077, au point culminant de la cité. En 1540, à la veille des Guerres de religion, l’édifice était déjà en ruine, mais il y avait toujours un garde payé par le roi. Le château a été restauré en 1992.
château.jpg
10 Puits des Anglais
Ce puits communal fait 35 mètres de profondeur et existait déjà avant la guerre de Cent Ans. Il est alimenté en eau par un toit-citerne, fait de lauzes.
puits des Anglais.jpg
11 L'ancienne église
Ici, se dressait l’ancienne église dédiée à Saint-Vincent martyr, patron des vignerons. Vers 1835, fut décidée la construction d’une nouvelle église pour la remplacer.
Un missel enluminé du 14e siècle, aujourd'hui conservé à l'évêché de Rodez, proviendrait de cette ancienne église.
place missel.jpg
12 Ancien cimetière
L’ancien cimetière de Compeyre est situé au point culminant de la cité médiévale. Il devint cimetière communal à partir de 1828 et est désaffecté depuis 1911. Aujourd’hui, quelques tombes sont encore visibles.
ancien cimetière.jpg
13 Église paroissiale Saint Vincent
Cette église, édifiée entre 1856 et 1860, s'élève sur l’emplacement de l’ancienne chapelle des Pénitents. Cette dernière fut au cœur des événements de la Révolution à Compeyre. En 1790, le curé Combes, qui avait prêté serment à la constitution civile du clergé, fut hué, violenté et enfermé dans la chapelle lors d'une assemblée du canton.
église.jpg
14 Place de l’église et Tour de l'Horloge
Très attachés au catholicisme, les jeunes gens du village, assemblés sur la place de l'église, refusèrent en 1793 de partir à la guerre pour défendre la Révolution. A l'inverse, nombre d'entre eux s'engagèrent dans les combats aux côtés des chouans de la vallée : dans le pays, ces jeunes royalistes, rassemblés pour défendre le roi et la religion, finirent par piller et rançonner les républicains. Ils furent appelés les « Brigands du Bourg ».
Les vestiges de l'ancienne Tour de l'Horloge sont découverts lors de la réfection de la Place de l'église. Cette ancienne Tour faisait partie intégrante des anciens remparts du village. Elle fut détruite aux environ de l'an 1750.
église avec vieux tour.jpg
15 Le Seysteral ou les mesures à grains
Le seysteral est un ensemble de 5 mesures à grains, creusées dans la pierre. Elle représentent les différentes valeurs composant le setier, l'unité de mesure, d'environ 63,2 litres. Leur usage n’était pas gratuit et le mesureur de grains prélevait un « cert ».
Sur les bords du Tarn on cultivait de l’orge, du froment et du seigle.
sesteyral 2.jpg sesteyral 1.jpg
16 Ateliers d’artisans
Au 18e siècle, l’artisanat était très développé dans le village qui comptait alors 8 cordonniers, 4 maréchaux-ferrants, 4 tailleurs, 2 bottiers, 2 tanneurs, 2 cordiers, 2 peigneurs de laine, 2 menuisiers, 4 maçons, 1 boulanger et 1 boucher. Les tentatives d'élevage du vers à soies ont en revanche échouées.
Face à l'hôpital, sur le fronton de la porte de l'atelier, on peut voir un compas et un marteau sculptés.
atelier.jpg hopital atelier.jpg
17 Ancien hôpital
L’hôpital a été fondé en 1308. Il fut supprimé en 1725 et rattaché à celui de Millau. La façade porte une inscription en latin : « J’ai été construit pour le soin des malades. Vous me verrez grandir. L’espérance fait vivre et promet que le lendemain sera meilleur que la veille. »
18 Le Comptoir paysan
Les vignerons de la vallée et autres producteurs des Grands Causses se sont regroupés afin de proposer toute l'année un concentré de produits authentiques. Des produits naturels et savoureux vous sont proposés à la vente : au détail ou en palettes pour les fruits et légumes, conserves, gâteaux et biscuits, fromages de brebis, sans oublier le Roquefort et bien sûr, les incontournables vins AOC Côtes de Millau. Conseils et dégustation vous permettront de faire votre choix et vous pourrez également consommer ces produits sur place, dans un espace restauration convivial et accueillant. Ouvert tous les jours de 9h à 22h en été, horaires adaptés en hors saison.
67 mètres de dénivelé
  • Altitude de départ : 457 m
  • Altitude d'arrivée : 457 m
  • Altitude maximum : 494 m
  • Altitude minimum : 450 m
  • Dénivelé total positif : 67 m
  • Dénivelé total négatif : -67 m
  • Dénivelé positif maximum : 14 m
  • Dénivelé négatif maximum : -29 m
Fermer