Encore aujourd’hui, quand on évoque Le Larzac, une image persiste dans les têtes, celle des hippies. Ce « cliché » remonte dans les années 70, lorsqu’un projet d’extension du camp militaire bouleverse une centaine de paysans Larzaciens menacés d’être expropriés de leur terre. Durant 10 ans, une lutte non violente et une résistance s’organisent avec des soutiens venus de tous les horizons (c’est d’ailleurs à cette époque que José Bové, figure de cette lutte, arrive en tant qu’objecteur de conscience).
De nombreuses actions symboliques sont mises en œuvre comme : l’achat de terres, la construction d’une bergerie à la Blaquière, l’occupation de fermes achetées par l’armée, la célèbre Marche sur Paris, le jeûne… qui ont attiré l’attention du pays. En 1981, la victoire est enfin acquise. Le projet d’extension militaire est abandonné. Le Larzac a résisté.
Le Larzac ce n’est donc pas une terre de hippies, c’est une terre de caractère qui mérite d’être connue ! Un très bel exemple d’écologie, de savoir-vivre, de solidarités humanistes.