Longue de 72 kms entre sa source au pied du Mont Aigoual jusqu’à Millau où elle termine sa course en mêlant ses eaux aux Tarn, la Dourbie reste la rivière de référence pour de nombreux pêcheurs à la truite.
L’entrée en matière se fait sans attendre, aux portes même de la ville. Il suffit de traverser le Tarn via le pont de Cureplat pour rejoindre la Dourbie. Les premiers kilomètres offrent déjà de superbes parcours, avant de rentrer véritablement dans les gorges, quelques 3 kms plus loin.
Dans les gorges de la Dourbie, les bons coins de pêche abondent, mais la pêche n’est pas facile pour autant ! Les truites sauvages vous voient arriver de loin…. En effet, La Dourbie est sur sa totalité en gestion patrimoniale. C’est-à-dire qu’il n’y a ici ni alevinage, ni lâchers de truites. La rivière est saine et le taux de reproduction suffisant pour laisser faire la nature. Il va sans dire qu’un tel écrin de nature préservée ne mérite que des pécheurs attentionnés et hautement respectueux du milieu.
Pêche au toc, au vairon, au leurre souple ou à la mouche, la plupart des techniques peuvent vous permettre de sortir un beau poisson de l’eau.
Alimentée régulièrement par des résurgences qui lui permettent de garder une certaine fraicheur même au cœur de l’été, la Dourbie offre sans conteste un cheptel piscicole d’exception. Ajouté à cela un cadre hors norme et des eaux le plus souvent cristallines, et vous comprendrez pourquoi l’on voit autant de pêcheurs avec le sourire sur ses berges !
Bon à savoir : Entre Millau et Saint-Jean-du-Bruel, sur 40 km la Dourbie coule dans des gorges de roche calcaire, relativement faciles d’accès. En amont de St-Jean, place au granit et à des gorges plus encaissées pour une approche plus sportive.